Hyperthermie

Hyperthermie Dr. Siebenhüner alternative Krebsbehandlung

Histoire de l’hyperthermie

Pour la 1ère fois, l’effet de guérison par un apport calorifique est mentionné dans les hautes civilisations de l’Ancienne Egypte (2400 av.J.C.) mais ce sont des médecins de la Grèce antique qui ont utilisé les 1ers cette approche thérapeutique, qui l’ont reconnue et qui l’ont nommée: surchauffement (en grec: hyperthermie). Traduction d’une citation de Parmenides, médecin grec (540-480 av.J.C.): Donne-moi le pouvoir de fabriquer de la fièvre et je guérirai toutes les maladies. On trouva au cours des siècles des domaines d’application très différents les uns des autres. C’est ainsi qu’il était d’usage de produire artificiellement de la fièvre à l’aide de matières pyrogènes pour combattre des maladies infectieuses. On nomme ces interventions dans l’organisme et dans les fonctions du corps l’hyperthermie active. En opposition, on utilise aussi l’hyperthermie passive qui consiste à augmenter la température du corps à l’aide d’appareils extérieurs. Aujourd’hui, elle est principalement appliquée pour le traitement du cancer.

Hyperthermie pour le traitement du cancer

C’est en 1910 que l’on trouve pour la 1ère fois la description de la possibilité d’un surchauffement qui pourrait augmenter l’effet des rayons sur les tumeurs malignes. Cette méthode déjà connue et appliquée fut redécouverte au début des années 60 en tant qu’hyperthermie pour tout le corps. De nombreuses études sont en cours sur ce sujet depuis les années 70. En Allemagne, ce fut avant tout le physicien et chercheur en cancérologie Manfred von Ardenne qui associa la thérapie dite thérapie par oxygène en plusieurs étapes par hyperthermie à une thérapie à plusieurs étapes pour le cancer. En développant aussi la technologie des appareils, Manfred von Ardenne rendit le contrôle du surchauffement plus facile, entraînant donc une application plus ciblée dans la pratique. Lokale Hyperthermie Siebenhüner

Mode opératoire

L’hyperthermie se révèle particulièrement efficace lorsqu’on l’utilise en relation avec les formes de traitements “classiques” telles que la chimiothérapie et la radiothérapie. Ces traitements se complètent, une guérison apparaît plus probable, c’est ce qu’on appelle l’effet synergique de l’hyperthermie. Par ex., on a constaté que les cytostatiques (substances utilisées pour la chimiothérapie) étaient plus aggressives à des températures supérieures à 40° qu’à la température normale du corps humain. De plus, les cellules cancéreuses déjà endommagées par la chaleur sont plus faciles à combattre par la radiothérapie car leur capacité à se réparer diminue. Ces facteurs permettent de réduire les effets secondaires tels que la chute des cheveux et les nausées, effets qui affectent souvent profondément les malades physiquement et moralement. Même une tumeur qui était résistante à la chimiothérapie et à la radiothérapie peut à nouveau réagir positivement à ces thérapies après un traitement par hyperthermie.

Applications de l’hyperthermie à des fins non-oncologiques

Dans ce cas, on utilise l’hyperthermie dans une gamme de températures modérées. Le point fort des applications qui se font la plupart du temps en tant qu’ hyperthermie de tout le corps repose sur le traitement des maladies chroniques. Cette forme de thérapie est aussi particulièrement importante lors du traitement des allergies et des différentes formes de rhumatismes.